À la découverte de la Vallée du tech et du Vallespir
À la découverte de la vallée du Tech
Et du Vallespir
Et du Vallespir
Le Vallespir est une vallée montagneuse de la Catalogne Nord, dans le département des Pyrénées Orientales et s’étend de Prats de Mollo au Boulou. Elle traverse de nombreux villages tous plus charmants les uns que les autres et marqués par les traditions, l’artisanat mais aussi le passage d’artistes tels que Picasso qui a choisi Céret pour poser ses valises y peindre et inviter nombre de ses amis.
Le Vallespir est donc partagé entre un terroir exceptionnel, un espace encore sauvage, car vert et boisé, mais aussi chargé de patrimoine et de traditions. Vous croiserez la route de somptueux monuments tels que l’Abbaye Sainte Marie d’Arles sur Tech, ou bien la route des infâmes Simiots ou encore vous assisterez à une fête consacrée à l’Ours à Prats-de-Mollo.
Pour parcourir cette superbe vallée avec le pied léger n’oubliez pas vos espadrilles faites à St Laurent-de-Cerdan !
Prats des Mollo, verrou de la vallée :
Nous commençons donc à Prats-de-Mollo-la-Preste, un charmant village dont le vieux cœur bien préservé et protégé par le Fort Lagarde qui le surplombe.
À Prats-de-Mollo les remparts du 14ème siècle sont encore conservés, entourant la partie la plus ancienne, pleine de charme de ce village qui fut au Moyen Âge l’un des lieux de résidence des comtes de Besalu. Après le traité de Corbeil de 1229, le village est protégé par le Royaume d’Aragon, puis l’Espagne jusqu’en 1659 avant de devenir définitivement français. En vous perdant dans les petites rues aux façades colorées, vous pourrez profiter de la douceur de vivre entre ces murs.
En suivant de vieux escaliers, vous pourrez découvrir la belle église de Sainte Juste et Sainte Rufine. Créé à la fin du 9ème siècle cet édifice religieux est agrandi à plusieurs reprises jusqu’au 17ème siècle. A l’entrée : une porte avec ferrures médiévales, une côte de baleine du 19ème siècle à vocation d’ex voto et à l’intérieur de nombreux retables catalans.
Les plus aventureux pourront suivre une partie de l’ancien chemin de ronde et découvrir le village sous un autre angle.
Continuez votre montée et en dessus du village, en 1307, une tour de garde et protection est construite afin de protéger le village et la vallée. Cette tour existe toujours car elle maintenant au cœur d’une forteresse construite au 17ème siècle sous l’initiative de Vauban, le Fort Lagarde. Il fait partie des nombreux monuments que l’ingénieur a fait construire ou réorganiser dans la région tels la forteresse de Mont Louis, Villefranche de Conflent, la reprise des palais des rois de Majorque de Perpignan ou de Collioure n’étant que des exemples.
Mais Prats-de-Mollo ce n’est pas que le charme de ses petites rues, c’est aussi au mois de février la fête de l’Ours. Cette fête est inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel en France et seul trois villages la célèbrent encore : Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech et Saint-Laurent de Cerdans. Trois groupes d’hommes : Les Ours, les Chasseurs et les Barbiers sont de la fête et c’est après une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle les maires des différents villages se remettent la patte d’ours que les festivités démarrent. Les Ours sont aidés par les Chasseurs (oui, oui, vous avez bien lu) qui leur désignent les personnes, souvent des jeunes femmes, et ils doivent les poursuivre, et les enduire de suie. Les chasseurs tout au long de la course ravitaillent les Ours en eau et en suie… À la fin de la chasse, les Ours se réunissent sur la place centrale de Prats et là, des Barbiers doivent les prendre en chasse afin de pouvoir leur ôter leur peau de bête !
Cette fête si caractéristique de la Valée du Tech est surtout le coup d’envoi des festivités du Carnaval.
À Prats-de-Mollo les remparts du 14ème siècle sont encore conservés, entourant la partie la plus ancienne, pleine de charme de ce village qui fut au Moyen Âge l’un des lieux de résidence des comtes de Besalu. Après le traité de Corbeil de 1229, le village est protégé par le Royaume d’Aragon, puis l’Espagne jusqu’en 1659 avant de devenir définitivement français. En vous perdant dans les petites rues aux façades colorées, vous pourrez profiter de la douceur de vivre entre ces murs.
En suivant de vieux escaliers, vous pourrez découvrir la belle église de Sainte Juste et Sainte Rufine. Créé à la fin du 9ème siècle cet édifice religieux est agrandi à plusieurs reprises jusqu’au 17ème siècle. A l’entrée : une porte avec ferrures médiévales, une côte de baleine du 19ème siècle à vocation d’ex voto et à l’intérieur de nombreux retables catalans.
Les plus aventureux pourront suivre une partie de l’ancien chemin de ronde et découvrir le village sous un autre angle.
Continuez votre montée et en dessus du village, en 1307, une tour de garde et protection est construite afin de protéger le village et la vallée. Cette tour existe toujours car elle maintenant au cœur d’une forteresse construite au 17ème siècle sous l’initiative de Vauban, le Fort Lagarde. Il fait partie des nombreux monuments que l’ingénieur a fait construire ou réorganiser dans la région tels la forteresse de Mont Louis, Villefranche de Conflent, la reprise des palais des rois de Majorque de Perpignan ou de Collioure n’étant que des exemples.
Mais Prats-de-Mollo ce n’est pas que le charme de ses petites rues, c’est aussi au mois de février la fête de l’Ours. Cette fête est inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel en France et seul trois villages la célèbrent encore : Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech et Saint-Laurent de Cerdans. Trois groupes d’hommes : Les Ours, les Chasseurs et les Barbiers sont de la fête et c’est après une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle les maires des différents villages se remettent la patte d’ours que les festivités démarrent. Les Ours sont aidés par les Chasseurs (oui, oui, vous avez bien lu) qui leur désignent les personnes, souvent des jeunes femmes, et ils doivent les poursuivre, et les enduire de suie. Les chasseurs tout au long de la course ravitaillent les Ours en eau et en suie… À la fin de la chasse, les Ours se réunissent sur la place centrale de Prats et là, des Barbiers doivent les prendre en chasse afin de pouvoir leur ôter leur peau de bête !
Cette fête si caractéristique de la Valée du Tech est surtout le coup d’envoi des festivités du Carnaval.
Arles sur Tech :
Après Prats-de-Mollo, l’autre ville importante de la Vallée du Tech est une surprenante petite ville dont l’un des trésors est sans conteste la très belle abbaye de Sainte-Marie. Dressée au cœur du village, cette superbe abbaye romane est un véritable petit bijou d’architecture, mais aussi l’écrin dans lequel repose les reliques de deux saints romains : Abdon et Sennen. Les restes de deux saints auraient été ramenés d’Italie par l’abbé Arnulphe dans le but de protéger l’abbaye et le village. Dans l’abbaye se trouve la célèbre Sainte tombe, sarcophage de marbre blanc, il est le seul vestige conservé du sanctuaire paléochrétien installé dans le site des thermes romains (Les Bains d’Arles).
D’après une légende, d’horribles créatures appelées Simiots descendaient des montagnes pour dévorer les enfants (nouveau-nés bien sûr c’est plus tendre) du village.
Légendes mises à part, le village toujours aussi charmant cherche à mettre en avant l’artisanat. Plutôt que de laisser à l’abandon d’anciens ateliers et usines de tissage, Arles-sur-Tech possède désormais un lieu appelé le Moulin des Arts. Dans ce « village » artisanal, bijoutiers, artistes verriers, peintres et consorts animent les lieux et s’entretiennent volontiers avec qui désire en connaître plus sur leurs techniques…
D’après une légende, d’horribles créatures appelées Simiots descendaient des montagnes pour dévorer les enfants (nouveau-nés bien sûr c’est plus tendre) du village.
Légendes mises à part, le village toujours aussi charmant cherche à mettre en avant l’artisanat. Plutôt que de laisser à l’abandon d’anciens ateliers et usines de tissage, Arles-sur-Tech possède désormais un lieu appelé le Moulin des Arts. Dans ce « village » artisanal, bijoutiers, artistes verriers, peintres et consorts animent les lieux et s’entretiennent volontiers avec qui désire en connaître plus sur leurs techniques…
Céret, village de la Cerise :
Mais comment parler de la Vallée du Tech sans s’arrêter un instant dans le charmant village de Céret, aujourd’hui célèbre pour ses cerises et surtout pour son musée d’Art Moderne auquel Picasso fit dons de coupelles peintes. Connu pour son pont du Diable (un de plus dans la région) le village a gardé son charmant cœur avec ses petites rues sinueuses mais si jolies, quelques traces de ses remparts, le tout sublimé par l’architecture de galets et briques si pittoresques de la Catalogne.
Céret est l’un des lieux les plus appréciés des gens qui viennent découvrir la vallée du Vallespir. Car non seulement Céret possède un superbe cœur de village, mais c’est aussi un lieu de détente où en vous installant en terrasse, à l’ombre des platanes, par une belle après-midi d’été, vous pourrez vous désaltérer en goutant les délicieuses Limonette ou Sémillantes (limonades et eaux gazeuses catalanes).
Spécialités :
En parlant de spécialités catalanes, outre les délicieuses boissons gazeuses ou non, il vous est toujours possible de vous délecter des cerises de Céret sucrées et au goût si particulier, mais aussi de déguster les célèbres bunyettes (pâte à beigner légère) ou encore les rousquilles… Bien sûr les champignons, escargots ou recettes de boulettes de picoulats, les boutifares sont entre autres les grandes spécialités de la Catalogne…
Le Thermalisme :
Profitez des bienfaits des eaux thermales dans l'une des 3 stations bien-être de la vallée du Tech.
la ville thermale d’Amélie-les-Bains accueille les curistes désireux de se refaire une petite santé. D’ailleurs pendant longtemps le bourg s’appelait Els Banys d’Arles (soit les bains d’Arles) et ce fut la reine Marie-Amélie de Bourbon, épouse de Louis-Philippe qui en fit la promotion.
La Preste, tout près de Prats de Mollo, offre des eaux connues sulfurées depuis le Moyen-Age. De la source Apollon jaillit une eau à une température de 44°, qui permet différents traitements thermaux.
Le Boulou a une situation géographique privilégiée, idéale pour rayonner entre Pyrénées et Méditerranée.
la ville thermale d’Amélie-les-Bains accueille les curistes désireux de se refaire une petite santé. D’ailleurs pendant longtemps le bourg s’appelait Els Banys d’Arles (soit les bains d’Arles) et ce fut la reine Marie-Amélie de Bourbon, épouse de Louis-Philippe qui en fit la promotion.
La Preste, tout près de Prats de Mollo, offre des eaux connues sulfurées depuis le Moyen-Age. De la source Apollon jaillit une eau à une température de 44°, qui permet différents traitements thermaux.
Le Boulou a une situation géographique privilégiée, idéale pour rayonner entre Pyrénées et Méditerranée.
Traditions :
Terre de traditions, nous l’avons vu, la Catalogne et bien sûr le Vallespir conservent ses us et coutumes. La fête de l’ours et le carnaval ne sont que certaines de ces traditions encore préservées. L’une des grandes danses locales est la Sardane, danse typiquement Catalane, où les participants revêtent le costume traditionnel et vous entraînent dans une ronde joyeuse. Entre autres artisanat, les fabriques de toiles ou d’espadrilles viennent compléter les multiples talents de ces terres qui nous l’espérons continueront de nous émerveiller…
En attendant si vivre la fête de l’Ours vous intéresse, rejoignez notre voyage en Février!
En attendant si vivre la fête de l’Ours vous intéresse, rejoignez notre voyage en Février!