Petite histoire du Pont du Gard
Véritable joyau architectural, le Pont du Gard a su garder sa splendeur d’antan. Ce monument antique qui est l’un des plus anciens de France attire chaque année des millions de visiteurs. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet imposant chef-d'œuvre de l’Antiquité (48 mètres de haut) renferme une histoire passionnante...
La croissance démographique de la ville de Nîmes, colonie romaine, obligea les Romains à acheminer l’eau d’Eure (à Uzès) vers la population nîmoise. Les réserves d’eau locales ne suffisaient plus à ravitailler les quelques 20 000 habitants de l’époque. La majeure partie des 50 km de canalisation fut réalisée soit par conduites souterraines soit par conduites aériennes. Mais les ingénieurs savaient que ce projet s’avèrerait impossible sans la construction d’un aqueduc. En effet, la conduite d’eau se heurtait à un obstacle. Elle devait enjamber une rivière, le Gardon, et le dénivelé était trop important.
La construction a duré 5 ans. Près de 21 000 m3 de roches calcaires issues des carrières romaines furent nécessaires pour l’ériger, soit environ 11 millions de blocs de pierres pesant 50 400 tonnes. Entre 800 et 1 000 ouvriers participèrent à la construction de ce gigantesque ouvrage. Le pont-aqueduc du Gard reflète la puissance et le savoir-faire des Romains. C’est extraordinaire de voir ce dénivelé de 12 mètres et cette grande précision dans l’agencement des pierres !
L’aqueduc devint par la suite un point de passage destiné à traverser le Gardon. Pour permettre au grand trafic de circuler, le second niveau fut aménagé pour générer plus de place.
Mais cela entraina la déstabilisation du pont tout entier. On décida donc de construire un autre pont, routier celui-là, attenant à l’aqueduc d’origine. La réalisation en fut confiée à Henri Pitot, ingénieur montpelliérain, qui l’édifia en 1743. Ce pont Pitot est celui sur lequel nous circulons de nos jours.
Persuadés des intérêts patrimoniaux et techniques de ce majestueux site, différents gouvernements du 19e siècle ont décidé d’entreprendre des travaux de rénovation. Toutefois, ce n’est qu’en 1985 que le monument fut ajouté à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Et il ne fut préservé de manière efficace qu’à partir des années 2000.
Cet endroit aussi élégant que fascinant ne manquera sûrement pas de vous plaire. Des sentiers balisés aux alentours permettent de découvrir les nombreux vestiges de l’aqueduc. Si le cœur vous en dit, vous pouvez d’ailleurs remonter l’ancienne conduite d’eau, à pied, jusqu’à sa source à Uzès et ainsi découvrir tous les vestiges de cet aqueduc.
Ne manquez pas non plus le musée sur le site ! il vous expliquera comment fut construit cet aqueduc de façon très instructives grâce à des maquettes et reconstitution.
Par contre, la rivière qu’il enjambe est tantôt appelée Gard tantôt Gardon. Son nom officiel est bien le Gard mais les locaux l’appellent toujours Gardon. Le terme « Gardon » utilisé d’ailleurs pour la plupart des affluents de ce cours d'eau. Il est donc difficile d'établir quelle rivière est l'affluent de l'autre puisque presque toutes sont appelées « Gardon « par exemple le Gardon d'Alès ou le Gardon d'Anduze.
Pourquoi ? si quelqu’un en connait l’origine exacte, n’hésitez pas à nous le dire ! en tout cas, un splendide site.
Envie de découvrir le Pont du Gard et la région, Contactez nous pour votre voyage ou séjour.
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Pont du Gard : une merveille de l’Antiquité
Formé de 3 étages et de 52 arches, ainsi que de plusieurs centaines de mètres de tunnels, le Pont du Gard fut érigé par les Romains durant la première moitié du Ier siècle. Une étude plus précise a pu conclure que ce trésor architectural a été construit à l’époque des rois Claude et Néron, c’est-à-dire entre 40 et 60 apr. J.-C.La croissance démographique de la ville de Nîmes, colonie romaine, obligea les Romains à acheminer l’eau d’Eure (à Uzès) vers la population nîmoise. Les réserves d’eau locales ne suffisaient plus à ravitailler les quelques 20 000 habitants de l’époque. La majeure partie des 50 km de canalisation fut réalisée soit par conduites souterraines soit par conduites aériennes. Mais les ingénieurs savaient que ce projet s’avèrerait impossible sans la construction d’un aqueduc. En effet, la conduite d’eau se heurtait à un obstacle. Elle devait enjamber une rivière, le Gardon, et le dénivelé était trop important.
La construction a duré 5 ans. Près de 21 000 m3 de roches calcaires issues des carrières romaines furent nécessaires pour l’ériger, soit environ 11 millions de blocs de pierres pesant 50 400 tonnes. Entre 800 et 1 000 ouvriers participèrent à la construction de ce gigantesque ouvrage. Le pont-aqueduc du Gard reflète la puissance et le savoir-faire des Romains. C’est extraordinaire de voir ce dénivelé de 12 mètres et cette grande précision dans l’agencement des pierres !
Que devient le Pont du Gard après l’époque romaine ?
Après l’époque romaine, l’aqueduc ne fut plus qu’un vieux pont abandonné. Par défaut d’entretien, les dépôts calcaires avaient compromis le bon fonctionnement de la conduite. Il ne fut plus utilisé à partir du VIe siècle, à l’époque où la région d’Uzès fut contrôlée par les Francs, après la bataille de Vouillé. Sa dégradation était inévitable. Parmi les 35 arches du troisième étage, douze d’entre elles s’effondrèrent.L’aqueduc devint par la suite un point de passage destiné à traverser le Gardon. Pour permettre au grand trafic de circuler, le second niveau fut aménagé pour générer plus de place.
Mais cela entraina la déstabilisation du pont tout entier. On décida donc de construire un autre pont, routier celui-là, attenant à l’aqueduc d’origine. La réalisation en fut confiée à Henri Pitot, ingénieur montpelliérain, qui l’édifia en 1743. Ce pont Pitot est celui sur lequel nous circulons de nos jours.
Persuadés des intérêts patrimoniaux et techniques de ce majestueux site, différents gouvernements du 19e siècle ont décidé d’entreprendre des travaux de rénovation. Toutefois, ce n’est qu’en 1985 que le monument fut ajouté à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Et il ne fut préservé de manière efficace qu’à partir des années 2000.
Le pont du Gard aujourd’hui…
Surplombant le Gardon, le Pont du Gard garde son charme d’antan et se fond parfaitement dans le décor. Près de 165 hectares d’espaces naturels verdoyants lui valent même la distinction de Grand Site de France.Cet endroit aussi élégant que fascinant ne manquera sûrement pas de vous plaire. Des sentiers balisés aux alentours permettent de découvrir les nombreux vestiges de l’aqueduc. Si le cœur vous en dit, vous pouvez d’ailleurs remonter l’ancienne conduite d’eau, à pied, jusqu’à sa source à Uzès et ainsi découvrir tous les vestiges de cet aqueduc.
Ne manquez pas non plus le musée sur le site ! il vous expliquera comment fut construit cet aqueduc de façon très instructives grâce à des maquettes et reconstitution.
Le pont ou l’aqueduc ? le Gard ou le Gardon ?
Aujourd’hui le site est appelé le Pont du Gard même si vous l’avez bien compris, ce fut à l’origine un aqueduc qui n’était pas destiné à la traversée des piétons ou mulets. Depuis l’adjonction du pont routier au 18ème siècle, il est toujours appelé ainsi.Par contre, la rivière qu’il enjambe est tantôt appelée Gard tantôt Gardon. Son nom officiel est bien le Gard mais les locaux l’appellent toujours Gardon. Le terme « Gardon » utilisé d’ailleurs pour la plupart des affluents de ce cours d'eau. Il est donc difficile d'établir quelle rivière est l'affluent de l'autre puisque presque toutes sont appelées « Gardon « par exemple le Gardon d'Alès ou le Gardon d'Anduze.
Pourquoi ? si quelqu’un en connait l’origine exacte, n’hésitez pas à nous le dire ! en tout cas, un splendide site.
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